Compte rendu du Conseil scientifique de la SFHPo du 15 septembre 2021

Compte rendu du Conseil scientifique de la SFHPo, réuni au CHSP (56, rue Jacob 75006) le mercredi 15 septembre, de 14h à 15h30

Présents : Éric Anceau, Frédéric Attal, Vivien Barro, Christine Bouneau, Michelle Bubenicek, Alain Chatriot, Sophie Coeuré, Sylvie Guillaume, Hélène Harter, Bernard Lachaise, Marc Lazar, Christine Manigand et – en visioconférence – Fabien Conord, Jean-Numa Ducange, Edmond Dziembrowski, Marion Fontaine, Fanny Gallot, Virginie Hollard, Frédérique Lachaud, Frédéric Monier, Giovanni Orsina, Manuelle Pelloile, Jean-François Sirinelli, Henk te Velde, Gilles Vergnon

Excusés : François Audigier, Clarisse Berthezène, Guillaume Blanc, Anne Dulphy, Catherine Lanneau, Florence Tamagne, Sylvie Thénault, Sabrina Tricaud

Absents : Mathias Bernard, Serge Berstein, Olivier Compagnon, Antonio Costa Pinto, Jacqueline Lalouette, Jenny Raflik

À 14h, Gilles Richard et Olivier Dard, respectivement président et vice-président du bureau, ouvrent cette première réunion du Conseil scientifique de la SFHPo.

Ils rappellent brièvement ce qu’est la Société française d’histoire politique, son organisation en groupes régionaux/par aires culturelles et la composition du CS élu lors de l’assemblée générale du 11 juin dernier. Puis les échanges s’engagent sur deux points :

1 – comment préparer et concevoir le colloque “L’anticommunisme en Europe au 20e siècle” dont Olivier Dard a présenté préalablement le projet d’appel à communication ;

2 – comment conduire le travail de recherche à long terme proposé à tous les adhérents en juin dernier : Les lieux du politique”.

Sur le premier point, les propositions se succèdent : prendre en compte les circulations Europe-Amérique et les aspects “visuels” de l’anticommunisme comme les affiches, le cinéma, etc. (Marc Lazar) ; les affrontements sur les terrains du sport et de la science (Sylvie Guillaume) ; la campagne européenne de la jeunesse (Christine Bouneau) ; etc.

Sur le second point, les interventions portent sur la double nécessité de consolider les liens avec le secondaire (Gilles Vergnon) et de nouer des coopérations avec des chercheurs étrangers (Henk te Velde, Association for Political History). Frédérique Lachaud évoque de son côté la possibilité de travailler sur le temps long à travers l’emprise du politique sur les paysages. Gilles Richard souligne la diversité des approches en expliquant que le groupe Bretagne a choisi de lancer une étude sur les conseillers d’arrondissement bretons entre les deux guerres tandis que le groupe Europe orientale, centrale et balkanique se propose de tenir une journée d’étude en mai 2022 au cour de laquelle chaque membre du groupe présentera sa façon d’aborder la question afin de définir ensuite le terrain d’une recherche collective.

L’objectif à l’horizon de quatre années est d’organiser un grand colloque de synthèse des travaux conduits par les différents groupes de travail, occasion de faire un bilan des avancées en histoire politique depuis la parution des deux grands ouvrages dirigés par René Rémond (1988) et Serge Berstein (1999) qui avaient marqué le renouveau de ce champ de recherche en France.

La réunion se termine par la désignation d’une présidente ou d’un président du Conseil scientifique.

Gilles Richard explique que le bureau de la SFHPo tient absolument à ce que ce ne soit pas un de ses membres qui préside le CS afin de mieux garantir son autonomie et d’enrichir la réflexion collective.

Christine Manigand est candidate. Elle présente brièvement les raisons de sa candidature en insistant tout particulièrement sur les liens à tisser avec les collègues du secondaire (APHG) ainsi qu’avec les mastérants et doctorants.

Christine Manigand est élue présidente du CS à l’unanimité pour deux années. Elle est chaleureusement applaudie et Gilles Richard, avant de clore la réunion en remerciant chacune et chacun d’y avoir participé, se félicite qu’une collègue soit désignée, dans un souci de respect de la parité, un collègue étant président du bureau – un bureau lui-même strictement paritaire.

Christine Manigand et Gilles Richard

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