Compte rendu de l’AG de la SFHPo du 6 juin 2023

Compte rendu de l’Assemblée générale annuelle de la Société française d’histoire politique, le 6 juin 2023 à Sciences Po Paris

Ouverture de l’AG à 14 h. 29 participants présents sur place et 20 participants à distance. La 14^e journée nationale d’action contre la réforme des retraites a empêché une partie des collègues de participer à l’AG.

Sincères remerciements à Sciences Po et au CHSP, son directeur Paul-André Rosental, Régine Serra et Lydia Subtil qui, une fois de plus, ont permis que l’AG se déroule dans les meilleures conditions.

1^e partie – Les rapports

*Rapport d’activité 2022-2023, présenté par Gilles Richard, président

Rappel des buts de la SFHPo : promouvoir l’histoire politique sur le plan institutionnel ; animer la recherche en histoire politique ; offrir des structures de travail qui permettent d’associer jeunes chercheurs et titulaires mais aussi collègues du secondaire et du supérieur.

Comment ?

1 – En impulsant directement des initiatives scientifiques

*à l’échelle de la SFHPo…

Janvier 2023, colloque sur l’anticommunisme en France et en Europe au XX^e siècle

*…ou de ses groupes de travail

=> Groupes régionaux

– Nouvelle-Aquitaine (colloque Yves Guéna, colloque René Monory, programme de recherche sur les élus régionaux de Nouv. Aquitaine)

– Ouest-Bretagne (journée formation cartographie, colloque conseillers d’arrondissement 1919-1939)

– Hauts-de-France (colloque Alexandre Ribot)

– Auvergne-Mont-Blanc (publication colloque bonapartismes et napoléonides)

– Grand-Est (publication colloque sorties en politique)

=> Groupes thématiques

– Monde germanophone (publication JE social-démocraties monde germanophone)

– Mondes ibériques (séminaire en cours, et organisation du colloque « La relation franco-espagnole à l’époque socialiste : la politique gouvernementale bilatérale et la diplomatie (1982-1995) »)

– Europe médiane (publication JE lieux du politique 19^e-20^e)

– Mondes coloniaux et post-indépendances (JE lieux du politique dans les empires coloniaux)

(autres groupes en cours constitution : Méditerranée, Normandie, Italie, Monde britannique, Amériques du Nord)

2 – En nouant des partenariats avec des fondations, associations et laboratoires de SHS

Cette année, conventions de partenariat scientifique signées avec la Fondation Jean Jaurès, l’Institut François Mitterrand, l’Institut Georges Pompidou, le Comité d’histoire parlementaire et politique et Arènes (colloque Nouvelle histoire politique du Berry 19^e-20^e), UMR-CNRS 6051 (Rennes).

3 – En donnant accès au maximum d’informations concernant l’histoire politique à travers le site hypothèses.org, tenu régulièrement à jour par Maxime Launay, qui permet de publier des textes scientifiques (colloque Guesde, programme de recherche sur « le congrès de Tours vu d’en bas ») ainsi que des mémoires de master, mais met aussi en ligne les appels à communication des colloques ou JE, renvoie aux inventaires de divers grands centres d’archives en histoire politique, assure une veille documentaire, recense les thèses soutenues, les parutions d’ouvrages ou de n° de revues touchant à l’histoire politique.

*Rapport financier, présenté par Anne-Laure Ollivier, trésorière

	Trésorerie	Recettes	Dépenses
Solde au 20/06/2022	6698,23
Adhésions Hello Asso Virements Chèques		3060 1730    540    790
Participations financières à des colloques :  Colloque Anticommunisme : Contribution dîner Billets TGV Colloque conseillers d’arrondt : Repas Colloque Yves Guéna : Aide à la publication Total colloques			21,50 29,60   429,70   500,00 980,80
Festival de l’histoire de Blois 2022			–
Frais de déplacement			204,40
MAIF			205,03
Frais bancaires			9,00
Total		3060	1390,23
Solde au 05/06/2023	8368 €

110 membres à jour de leur cotisation le 6 juin 2023.

Les deux rapports sont adoptés à l’unanimité des participants, moins un bulletin blanc.

2^e partie – Les perspectives

Exposé liminaire de Jean Vigreux, secrétaire général.

Si les travaux sur les « lieux du politique » se prolongeront évidemment, cette thématique n’étant pas épuisée, il nous a semblé aussi utile de revenir sur un sujet important, celui de la cartographie électorale, faisant le lien entre les nouveaux enjeux de la géomatique et les bases de données : ce qui ouvre des passerelles du côté de la géographie, de la science politique mais aussi des travaux anciens.

Nous avons utilisé ou revisité les cartes par département, encore publiées par la presse au lendemain des scrutins, qui donnent des moyennes mais qui gomment aussi des différences. Ces dernières années, de telles cartes électorales donnent les indices des mutations parmi les courants politiques dominants en France ou les cultures politiques, mais surtout elles soulignent comment s’organisent, le plus souvent selon des logiques géographiques très structurées, les nouvelles forces politiques. En revanche, le recours à la carte par canton permet de passer d’une vision globale d’une centaine de départements à une vision plus fine dans le cadre de plus de 4 000 cantons, invitant à confirmer ou infirmer les moyennes. L’idéal serait de proposer des cartes par canton de manière historique en construisant des bases de données et des cartes avec les découpages des cantons en fonction des époques. Depuis 2002, le ministère de l’Intérieur propose des tableaux par cantons…

Dans un second temps, il serait utile de penser au bureau de vote. Mais ces pistes ne sont pas figées, déjà il faudrait avoir les bases de données à l’échelle la plus fine en fonction des différentes élections. En tout cas, les travaux des géographes Frédéric Salmon (Atlas électoral de la France 1848-2001, Paris Seuil 2011), rappelés par Odile Gaultier-Voituriez, ou ceux de Pascal Buléon et Michel Bussi sont indispensables.

 (https://journals.openedition.org/cybergeo/4198?lang=fr)

Léo Rosell présente ensuite la première journée des jeunes chercheurs et chercheuses de la SFHPo, prévue à Dijon le 20 octobre 2023 sur le thème des lieux de privation comme lieux du politique.

Les collègues responsables de divers groupes de travail ou du bureau présentent les projets pour l’année qui vient :

*colloque sur l’« écologisation » de la vie politique depuis 1945 (Alexis Vrignon)

*colloque sur les meetings politiques depuis 1945 (Grand-Est)

*colloque sur François Mitterrand et l’Afrique sous la 4^e République (SFHPo-IFM)

*colloque sur les villes d’eau comme lieux du politique (Auvergne-Mont-Blanc)

*colloque sur cafés et restaurants comme lieux du politique (Auvergne-Mont-Blanc)

*JE sur l’année 1974 (SFHPo-FJJ-IGP)

*JE sur communisme et loyautés dans le monde germanophone (Mondes germanophones)

*colloque sur les Italiens de l’extérieur comme enjeu politique entre fascisme et antifascisme (Méditerranée)

*JE sur les socialistes hostiles au Programme commun (Hauts-de-France).

3^e partie – Élection du bureau

Les membres du bureau élus il y a deux ans se représentent (Hélène Boivin, Noëlline Castagnez, Olivier Dard, Sabine Jansen, Anne-Laure Ollivier, Gilles Richard, Jean Vigreux, Alexis Vrignon) et proposent d’adjoindre à l’équipe deux nouveaux membres : Manuelle Peloille (PR Université d’Angers) et Maxime Launay (docteur en histoire contemporaine).

Le nouveau bureau est élu à l’unanimité moins 1 non et 2 bulletins blancs.

L’AG se termine à 16h.

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